Le GEDA Champion Ship était en mode vacance depuis le 7 Juin date de notre dernière rencontre à Casteljaloux.
Souvenez-vous, ce jour là Éole et toute sa famille s’était acharné sur cette quarantaine de pauvre gueux du GEDA qui étaient venu croiser le fer en ce si bel endroit.
Tempête sur le parcours, tempête sous les casques, tempête dans les sacs, tempête à fond les manettes.
A l’heure où nous cherchions un peu de réconfort un verre d’Armagnac dans la main gauche la bouteille dans l’autre pogne, je recevais un appel du cross etel qui m’informait que ma Pinasse qui m’est si chère, au sens propre comme au figuré, venait de couler à pic à son corps mort dans le Bassin dit d’Arcachon.
Mes amis me voyant dans la peine ont pris les choses en main non pas pour réparer le bateau, ils en étaient bien incapables mais pour consoler un peu le capitaine déconfit.
Accélération brutale du côté de l’Armagnac, on passe à l’apéro, avant de se retrouver dans le resto le plus proche pour faire ce que le GEDAÏ moyen pratique le mieux « s’en mettre plein la lampe ».
Une âme charitable me ramènera à bon port vers 4H00 du matin dans un état pitoyable.
Ne me demandez pas ce que l’on a fait entre temps. Trous d’air.
Il parait que tout Casteljaloux se souvient encore de notre passage. L’édile de la commune ayant appris mes malheurs, elle avait essayé de dormir les fenêtres ouvertes, m’appela le lendemain pour m’apporter un peu de réconfort. Elle voulait également savoir si c’était bien un gars de chez nous qui s’était pointé au commissariat nuitamment :
« Bonsoir mon commissaire hic, je viens d’écraser trois poulets » le préposé lui réponds, trois poulets écrasés m’emmerdez pas avec ça; notre lascar en suivant « Et qu’est ce que je fais des trois motos … «
Je ne vous dis pas la suite, il parait qu’il a fallu gérer. Ils n’avaient pas de salon de dégrisement, par contre ils voulaient mettre notre ami dans la remise à poubelles. Il valait mieux que ça le bougre. Comprenant la blague de potache, la maréchaussée libéra notre ami. Trop sympa les flics de Casteljaloux.
Voila pour l’intro. qui, je vous l’accorde est un peu longue en bouche.
Le GEDA en vacances ? Pléonasme, nom épicène, on est toujours en vacances au GEDA. Il y en bien quelques uns qui sont allés confier leur anatomie au soleil le plus proche. D’autres ont voulu se retrouver pour partager ensemble leur passion de du golf et de la convivialité.
Le 23 Juillet, la canicule nous attendait au Golf Bordelais qui nous avait réservé trente départs.
En dépit de la chaleur c’est bien trente GEDAÏS qui se sont jetés dans la fournaise sur le coup de 16H00. Conscient des dangers que pouvaient courir nos amis, ma complice Caroline et moi même, sommes restés en vigilance orange pressée au bar du club.
Bien nous en a pris. Le GEDAÏ est courageux mais quelquefois un peu téméraire. Au bout de 20 minutes premier malaise à portée d’ambulance.
10 minutes plus tard une imprudente entre à son tour ; elle avait surestimé son potentiel athlétique pourtant respectable…
15 minutes passent, un grand escogriffe tout rouge pénètre dans le club en titubant, on aurait dit John WAYNE dans Rio Bravo rentrant dans le bar après sa célèbre bagarre avec Ward BOND. Une carafe d’eau sur la caboche et notre animal reprend quelques couleurs. Son aventure du soir s’arrêtera dans un sofa soyeux du Golf Bordelais.
Quant aux autres ils iront au bout d’eux même et quelquefois au bout du parcours. Je dois vous dire que quand on ne connait pas l’endroit, l’envers du décor peut amener à louper un ou deux trous c’est ce qui est arrivé à quelques amis qui ont rejoint la douche un peu plus vite.
Pendant ce temps Philippe LADOUET, et son équipe, nous concoctait dans son restaurant, le RIVE GAUCHE Hangar 15 un repas qui fera le bonheur de cette belle assemblée attablée en bordure de Garonne.
Quelle soirée ! Les passagers du paquebot qui venait de franchir le pont CHABAN DELMAS n’en croyaient pas leurs yeux. C’est ça le GEDA, ne pas cesser d’étonner tout en s’étonnant soi-même le tout dans la dignité et le respect de nos voisins de table qui finiront par nous rejoindre.
Peu de temps après nous nous retrouverons au Golf Internationale de Pessac.
La même trentaine de joueurs a fait le choix de faire une course à la ficelle. Au départ de l’épreuve chaque concurrent reçoit un bout de corde dont la longueur est fonction de son handicap de jeu. Cette ficelle est utilisée pour aider le joueur sur le parcours à déplacer sa balle voire prolonger la course de celle-ci sans coup de pénalité. Le joueur coupe le bout de ficelle utilisée et continue avec ce qui lui reste jusqu’à épuisement.
Y a des mecs hyper handicapés parmi nous. Certains avaient des rouleaux de corde sur les épaules. Trop drôle comme formule de jeu. Les ragondins se sont marrés grave en nous voyant passer. Quatre heures plus tard nous nous retrouverons pour dîner dans un endroit que je vous recommande, Coté Bistrot à Cestas tout en face de ce qui fut le Pacha. L’endroit ne paie pas de mine, mais le couple qui tient la cabane est super sympa. La cuisine est simple mais elle a du caractère. Le vin aussi. Pas gêné par l’environnement, certains flatteront leurs cordes vocales en se laissant un peu aller… quoi de plus normal un soir d’été sous les platanes dont les feuilles ne demandent qu’à être instruites.
C’est le 26 Août, au Golf du Médoc que nous clôturerons ces rencontres estivales. Quel endroit magique ! vous attaquez les Châteaux sur le coup de 16 heures. Le soleil vous accompagne alors qu’il s’apprête à prendre congés de vous. Il y met du temps : son lent cheminement vers l’horizon change la lumière. L’atmosphère devient plus intimiste. Tout en marchant c’est une palette de couleurs incroyable qui s’offre à vous. A ce moment de la journée ce parcours est unique, sa beauté vous enveloppe vous transporte, quelle chance d’être là. On en oublie un peu de bien taper la balle mais qu’importe, ce soir le plaisir est ailleurs.
Nous dînerons en terrasse, où le chef nous a réservé sa meilleure cuisine. Les flacons qui font la fierté de la région vont honorer nos tables. Un défilé de robes rouges qui aurait comblé Karl LAGERFELD, grand amateur de vin trop tôt disparu.
L’été s’achève, les bambins retrouvent les bancs de leurs écoles et les grands enfants que nous sommes ne vont pas tarder à reprendre le cours normal de leurs activités.
Notre quotidien est parfois difficile compliqué par une conjoncture incertaine. En toutes circonstances, le GEDA restera l’espace d’insouciance, de bonheur qui nous aidera à avancer ensemble.
Nous vous donnons rendez-vous le 13 Septembre prochain pour la reprise du GEDA CHAMPIONSHIP au Golf de Bordeaux Lac.
La semaine suivante, le 20 du même mois, GEDA CONSTRUCTION nous recevra au Golf des Graves et du Sauternais de Langon.
– Vous pensez que la pratique du Golf favorise la création de lien
– Vous voulez intégrer un réseau de décideurs de votre région
– Vous souhaitez faire connaitre vos savoir-faire et votre savoir être
En nous rejoignant vous rencontrerez, dans un cadre original des chefs d’Entreprises soucieux comme vous de s’ouvrir au monde.
N’hésitez pas, n’attendez plus demandez votre adhésion au GEDA en complétant la fiche correspondante que vous trouverez sur notre site : www.geda-golf.com
Amitiés golfiques
Philippe JUNCA.