Les résultats de la compétition sont là : Résultats brut et net
Retour à la maternité.
C’est ici au Golf de Bordeaux Lac que le GEDA vit le jour en 2010.
Que d’émotions vendredi 15 septembre dernier lorsqu’une trentaine de GEDAÏS s’est retrouvé en ce lieu mythique pour nous.
Certains, aux tempes grises, aux cranes dégarnis étaient déjà présents à la maternité pour découvrir ce nouveau-né si particulier qui deviendra dans le courant de l’année 2010, le GEDA.
Tels de vieux grognards ils ont été de toutes les aventures et s’en réjouissent encore.
Fort heureusement il y a également des visages moins burinés surplombant des corps d’éphèbes, des mecs moins cabossés, signifiant que notre asso a su aussi convaincre plusieurs générations.
Lors du café d’accueil, les retrouvailles en cette rentrée golfique sont plus que chaleureuses, elles sont Gédaïennnes. Plus de deux mois sans se toucher des yeux, sans s’engueuler, c’est trop long pour nous. Autant vous dire qu’on rattrape le retard grand train.
Tatiana, Directrice adjointe des lieux, saura nous rappeler que notre « compet » démarre impérative ment à 9h00. On croise la corne de brume dans le hall, elle n’en finit pas de faire les cent pas.
Le temps de regagner nos tees de départ, l’instrument se lâche et libère nos valeureux guerriers.
Pour des raisons de commodités digestives et « intendancielles », nous avons l’habitude de jouer en shot gun. M’adressant à des initiés je ne ferais pas l’affront d’expliquer la chose.
Je prendrais plus de temps pour décrire ce ballet irréel qui fait que des individus vêtus de pulls noirs logotés de jaune avancent au pas de sénateur jouant « chaque trous » de façon coordonnée. L’équipe 1 met en jeu très exactement au moment ou la 2e quitte son green pour rejoindre le tee suivant et jouer immédiatement alors que l’équipe 3 vient de remettre le drapeau en place. Il en vat ainsi des 8 équipes engagées ce jour-là. Un ballet, je vous dis, mené au son de la Marche de la Garde Consulaire à Marengo, rien de moins.
Tout d’un coup patatrac. Premières engueulades. Un malheureux vient de perdre sa balle et panique un peu en ne la retrouvant pas. Le temps passe et repasse au point que l’on entend éructer « tête de nœud, tu vas jouer oui ou ….nos arrières sont pilonnées par les suivants »
Au moment où notre continent vit des heures graves, ces cris raisonnent sombrement, enfin pas tout à fait quand on connait les individus qui sont sur le parcours. Souvent un peu grandes gueules au langage fleuri mais tellement sympas que tout est oublié très vite dès que le jeu reprend.
Un peu plus loin on surprend un petit malin, une hachette dans la main droite, une branche basse dans la gauche et vlan le couperet tombe, les feuilles avec. Encore de tristes souvenirs rappelant les exactions commises en leur temps place de Grève. En dépit de ses arguments : « vous comprenez, la branche affectait la délicatesse de mon swing ». L’auteur de ce crime contre le jeu évitera la décapitation. Il sera condamné à boire en place publique l’équivalent de son poids en jus de pruneaux. Buvez un verre entier de ce redoutable breuvage et vos intestins seront pris d’une telle frénésie que votre Sean s’en souviendra longtemps. Imaginez un peu la torture infligée au condamné, Passer le temps qu’il faudra, se tordant sur une cuvette de WC, tout en chantant l’Hymne au pruneau de Christian MOULIE. Le truc doit être abominable.
Quelques heures plus tard tout ce petit monde se retrouvera au restaurant du club.
Après quelques bières bien méritées, la remise des prix aura lieu lors du repas. Si les gars ont été silencieux, ou presque, durant la matinée, l’heure du « lâchage collectif » est arrivée.
AMIS DU GEDA ETES VOUS LA ! Un peu qu’ils sont là ! on a dû les entendre crier depuis le fond de la Garonne c’est dire. Certains ont aperçu un vol de poissons qui fuyaient dar dar. Rien n’arrête un GEDAÏ quand il lâche le frein à main.
La brute du jour, Frederic GONZALEZ qui une nouvelle fois remporte la timbale. Bravo Fred !
Les résultats nets sont tellement attachants : Jacques LACOSTE devance son épouse. Anne a eu la délicatesse de rester dans l’ombre de son mari dont le sourire illumine la salle.
La fête ira bon train tout au long de l’après-midi.
Pour la petite histoire, pas de volontaire pour quitter l’endroit en tête du convoi. Un tirage au sort s’est imposé de fait. Quelle chance ! le destin m’a montré du doigt, et c’est donc cette si précieuse Caroline, à qui je confie les clefs lors de nos sorties GEDAÏENNES, qui a ouvert la route à la troupe en toute sécurité.
Une nouvelle aventure prend fin en attendant la prochaine.
Amitiés à vous tous et portez-vous bien.
Philippe JUNCA
Les photos de la compétition prisent par nos Gédaïs