Un Samedi sous le soleil.
En raison de la COVID nous avions dû sursoir, ces deux dernières années, à l’organisation de notre grande fête annuelle.
Nous attendions tous ce samedi 3 décembre avec impatience, fébrilité, tant l’envie était grande de nous retrouver pour faire la fête « comme avant » diraient les anciens.
Rendez-vous donc en ce premier samedi hivernal au Golf du Médoc pour participer à l’incontournable Grand Prix du Geda disputé en scramble à deux.
Il est 11h00, près de 85 concurrents prennent possession de leur précieux sésame. Quel bonheur de revoir ces silhouettes sur lesquelles l’âge n’a pas de prise. Peut-être un peu d’embonpoint, bien dissimulé sous une garde-robe de circonstance, cet incontournable pullover noir logote d’or, venant élégamment accompagner son frère, le polo rouge. Quelle belle assemblée, certes un peu bruyante mais tellement vivante. L’histoire fait penser au dernier salon du golf. On s’y entretient de la qualité de nos matériels respectifs, du choix du tout électrique pour nos charriots en se réjouissant des avantages fiscaux dont nous avons bénéficié.
Delphine nous rappelle à l’ordre en nous invitant à rejoindre sans tarder nos tees de départ sur le parcours des Vignes.
Quelle folie ! ça part dans tous les sens, ce qui peut paraitre normal lorsque on démarre en shot gun. Ce qui l’est moins, c’est l’adorable inconséquence dont nous faisons preuve. On se trompe de trous, quelques fois de partenaires de jeu, mon téléphone n’arrête pas de sonner « Philippe, je suis au 10 et un peu seul… Philippe, je viens d’arriver au 16 et y a personne… » un coup d’œil sur la liste et chacun retrouve son chemin.
11h30 coup de corne à faire trembler la meute de chasseur venus traquer le sanglier au droit du golf. Ils ont dû nous bénir !
Notre complice de toujours, la météo, a attendu les premières mises en jeu pour nous envoyer le soleil. Il nous accompagnera tout au long de la journée.
Le parcours est superbe ! Chacun donnera le meilleur de lui-même pour faire honneur à son partenaire de jeu. La nature qui nous entoure a sorti ses habits de lumière. Ces feuillages rouges aux multiples variantes, quelle beauté !
Le jour est aujourd’hui, l’instant est maintenant, le temps s’immobilise… et je m’assois. Le golf est un jeu extraordinaire surtout lorsque sa pratique associe des moments de communion aussi forts entre sport et nature.
JUNCA, tu t’égares, reprends-toi, ce n’est pas en te pâmant devant des arbres qui te regardent jouer que ta carte va s’embellir. C’est bon pied bon œil et attentif au jeu que nous achèverons cet agréable périple. Le score importe peu, il faut simplement éviter la dernière place vous comprendrez plus tard pourquoi. Je vous laisse un moment histoire de manger un bout puis je reviens à vous. Hé oui on a décollé à 11h30 il est bientôt 17h00 et il se fait faim.
Tout ce petit monde se retrouve donc là où le GEDAÏ s’exprime le mieux …. LE BAR. Les masques tombent et les bières avec ! Le temps d’échanger sur nos performances respectives et hop nous voilà partis en direction de Bordeaux Lac. La salle est superbe ! Les musicos sont là, prêts à nous enflammer. Un bel apéro nous attend ainsi que notre traditionnel repas.
Mais avant il faut procéder à la traditionnelle remise des prix ce qui n’est pas une mince affaire quand on connait l’esprit gaulois de nos amis. Didier CASTANET, se cassera la voie en tentant d’infuser quelques messages sur l’actualité récente du GEDA. Une vraie corrida ! En suivant j’essaierais de me préserver en toréant avec temple tout en honorant celles et ceux qui ont triomphé dans leur challenge respectif.
En premier lieu le vainqueur du GEDA Champion chip ou plutôt la gagnante. C’est avec une émotion largement partagée par l’assistance que Caroline VISSER, celle à qui l’on doit tant, revêtira la veste grenat enviée par tout un peuple ! Délire absolu ! Un chèque voyage de 1000€ et un panier garni complèteront la dotation. Caro tu méritais, ce soir une sortie à hombros par la porte du Prince.
En second lieu, celui d’entre nous dont les performances ont été les plus régulières tout au long de la saison. Le Petit Prince de Sainte Germaine, Vincent FERROLONI une illustrissime figure du GEDA tant il en symbolise les valeurs, qui sous une ovation majuscule recevra un panier garni accompagné de différents cadeaux.
L’heure est venue de récompenser les vainqueurs de la 154 e édition du Grand Prix du Geda.
Premiers en brut ; l’équipe constituée de Rémy DUPUY et Emmanuel BANEGAS qui avec un score de 42 points ont explosé les compteurs.
Premier en net : Nos amis Guillaume Mas et Ronan QUILLET qui avec 48 points stableford ont fait honneur à leur standing.
Une surprise avait été réservé aux plus valeureux concurrents du jour, ceux pour lesquels cette longue marche n’aurait été que souffrance si leurs états d’esprits exemplaire n’avait pris le dessus.
Nos amis Bruno VERDEUN et Pascal LAPADU ont donc rejoint dignement la scène où à genoux sur un tapis de fortune une cuillère en bois élevée vers le ciel, ils imploreront le pardon de Saint Andrew dans la langue de Shakespeare. L’affaire avait une sacrée gueule !
En suivant, copieux apéro, puis repas servi par l’équipe de Thomas JEAN que nous tenons à remercier ici pour la qualité de ses prestations.
Nos amis musiciens auront la délicatesse de trouver la juste tonalité permettant de dîner en toute quiétude avant d’inviter l’assemblée à danser.
La soirée sera belle la soirée sera grande, la soirée sera longue pour certains, dont je suis, qui s’essaieront aux traditionnels chants basques sous l’autorité de Michel BURRET accompagné de ses acolytes Get 27, Bas Armagnac, Pacharan en fait que des compagnons bien intentionnés.
La bise à vous tous et encore merci pour votre belle contribution.
Philippe JUNCA
Les résultats de la compétition disponibles : ICI
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